Notre contribution à la concertation publique. Vous pouvez vous aussi faire remonter la demande cyclable, jusqu’au 17 juillet 2015, par mail à rn6-vsg-dirif@developpement-durable.gouv.fr
Bonjour.
Nous vous remercions pour cette concertation publique.
Régionaux de l’étape, nous ne méconnaissons pas les contraintes du trafic automobile : nous venons parfois l’alimenter avec nos voitures.
Cependant, concernant les futurs travaux sur la N6 à Villeneuve St-Georges -Gare et accès au Pont-, contrairement à ce qui est prévu, nous souhaitons, en tant que cyclistes quotidiens, un aménagement cyclable.
L’intérêt serait double :
– Liaisons radiales : Banlieues – Paris à vélo
– Accès précieux au Pont de Villeneuve, dont vous savez qu’il un des rares franchissement de Seine dans le coin -qu’il n’est pas contournable à vélo- et que le CD94 vient de réaliser une piste cyclable dessus, et qu’il dessert l‘Euro Vélo 3 : route des Pèlerins, dont vous ne méconnaissez pas les retombées économiques du tourisme à vélo.
Nous ne comprenons pas qu’à l’heure du PAMA et de la sensibilisation aux mobilités actives, à l’heure de la lutte contre la sédentarité, l’obésité, et donc les maladies de civilisation, à l’heure de la COP21, autant de voies soient dédiées à la circulation motorisée, et 0 aux vélos.
Cette concertation publique est l’occasion pour nous de rappeler le sort particulier qui est fait aux cyclistes utilitaires, à cet endroit précis :
1°) Absence totale d’aménagement cyclable sur la RN6, malgré l’emprise.
2°) Absence de doubles sens cyclables dans les rues parallèles à la N6, ou qui la desservent – même celles en Zone 30- , ou permettent d’en sortir (et 2 chicanes anti-tandems et remorques d’enfants), sur la piste cyclable sur trottoir de la N6, angle Rue de Belle place.
Le tout rabattant les vélos sur la N6 ou la D232 : axes actuellement sauvages à vélo, en famille ou non.
Ceci est notre « double peine ».
De manière générale, qu’il nous soit permis au passage de regretter les conditions faites aux cyclistes quotidiens, concrètement :
– aller travailler directement
– ou rejoindre une gare RER pour la même cause, au besoin en déposant les enfants à la crèche ou à l’école
– aller faire des courses
– se rendre chez des amis, etc
sur les N6 et N19 dans le Val de Marne (respectivement de l’A86 à l’Essonne, et de la N 406 à Servon).
Nous pointons sur ces 2 axes, selon les portions, 5 conceptions que nous regrettons, certaines cumulatives :
1°) absence d’aménagement cyclable
2°) entretien à améliorer (verre, etc)
3°) absence de jalonnement cyclable
4°) lacunes quant aux parkings vélo (arceaux contre le vol)
5°) lacunes quant à la concertation avec les associations de cyclistes
Le résultat est une discontinuité cyclable peu commune, et peu propice au développement des déplacements à vélo, et de l’intermodalité avec la Gare.
Nous vous proposons de comparer avec la façon dont sont traités les cyclistes quotidiens du côté de Strasbourg, des Pays-Bas, et du Danemark.
Vous savez que c’est au contraire de Réseaux Express Vélo dont l’Ile de France a besoin, et vous connaissez l’essor du marché français des VAE, Vélo à Assistance Electrique.
Avec nos sentiments les meilleurs, nous restons à votre disposition pour une visite de terrain, à vélo, pour tester par vous-même l’existant.
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