La rue aux enfants….? ! cela part certainement d’un bon sentiment, mais, cette rus aura un programme de jours » aus enfants » et les uatres jours pour la circulation,l’espace et le temps n’est pas le même selon l’âge, coyrez-vous qu’un enfant se rappellera des jours où il peut sans danger allez jouer dans la rue….? ! pour moi, cela me semble l’ouverture à de graves incidents voire accident….? !
Bonjour. Nous vous proposons de vous documenter sur ce qui existe déjà dans certains pays, d’abord un concept assez exigeant pour les automobilistes, qui n’existe pas en France à part de fait au fond des impasses : « zone résidentielle », ou « zone à circulation calme » :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_r%C3%A9sidentielle
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3b/Nederlands_verkeersbord_G5.svg/300px-Nederlands_verkeersbord_G5.svg.png
Et d’autre part ce qui existe en France depuis 2008, un peu moins exigeant pour l’automobiliste (20 km/h maxi quand même et priorité donnée aux piétons qui n’ont pas obligation de se déplacer sur les trottoirs, s’ils existent). la zone de rencontre :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_rencontre
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/17/B52_-_Zone_de_rencontre.png/200px-B52_-_Zone_de_rencontre.png
Des différences, mais dans les 2 cas le législateur a souhaité (sans aller jusqu’à l’aire piétonne qui comme vous le savez, interdirait les voitures) permettre que la voirie ne soit pas qu’un lieu de transit, ni même de desserte, mais également un lieu de vie et de convivialité, où certaines nuisances des véhicules motorisés soient réduites (bruit, vitesses excessives et donc danger, stationnement excessif au détriment des autres moyens de transport y compris poussettes et fauteuil d’handicapés, alors même que la loi exige sur -chaque…- trottoir une largeur minimale du cheminement de 1,40 m libre de mobilier ou de tout autre obstacle éventuel, une réduction à 1,20 m étant acceptée en l’absence de mur ou d’obstacle de part et d’autre du cheminement :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/CERTU%20Fiche%203_1%20Encombrement%20des%20trottoirs%20MOBILIER.pdf
C’est à dire à respecter localement la fonction d’habitat, et mettre les 3 types d’usagers sur un pied d’égalité automobilistes, piétons et cyclistes. Y compris les plus jeunes. Y compris sans avoir à créer une piste cyclable ou bande cyclable.
On rappellera enfin que dès 8 ans, un enfant n’a plus le droit de faire du vélo sur trottoir, et que son accompagnateur adulte n’a jamais le droit d’y pédaler.
Dans ces conditions, se pose la question de la vitesse maximum sur la chaussée, et de ce que l’on peut y faire.
L’association PTR94 peut témoigner, en particulier, d’accidents de piétons (collégiens, lycéens) sur un passage piéton devant les établissements scolaires sur la commune de Créteil…Il ne s’agit pas que de créer une journée « rue pour les enfants » mais, à travers ce projet, de permettre aux enfants, usager vulnérable permis d’autres, tous les jours, de se déplacer en ville pour leurs activités sans craindre d’être accidenté.
De façon générale, que nous apprend le code concernant les traversées piétonnes ? Passage piéton ou pas ?
Code de la route, Article R412-37 « Les piétons doivent traverser la chaussée en tenant compte de la visibilité ainsi que de la distance et de la vitesse des véhicules. Ils sont tenus d’utiliser, lorsqu’il en existe à moins de 50 m, les passages piétons prévus à leur intention. Aux intersections à proximité desquelles n’existe pas de passage prévu à leur intention, les piétons doivent emprunter la partie de la chaussée en prolongement du trottoir. »
On rappellera aussi, dans le code de la route, pour toutes les voies :
Avant le décret 2010-130, l’article R.415-11 du code de la route précisait :
« Tout conducteur est tenu de céder le passage aux piétons régulièrement engagés dans la traversée d’une chaussée. »
Donc le piéton devait être engagé pour bénéficier que le véhicule lui cède le passage, et cela même sans que ce dernier soit obligé de s’arrêter. Il est évident que cette obligation d’être engagé était inadaptée et dangereuse pour le piéton car aucun piéton n’accepte d’être engagé devant la voiture alors qu’il n’est pas certain que cette voiture s’arrêtera.
Dans la nouvelle rédaction, il y a la notion de l’arrêt du véhicule, au besoin, pour laisser passer le piéton. Et en ce qui concerne l’engagement ou l’attitude que le conducteur doit percevoir chez le piéton, pour décider d’effectivement arrêter son véhicule, le décret précise deux formulations, voisines certes, mais les deux séparées par un « OU » et non additionnelles. Ce sont donc deux avancées en faveur du piéton.
Depuis le décret 2010-130 article 17 : le nouvel article R.415-11 du code de la route précise :
« Tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s’arrêtant, au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire…. »
On lira aussi ceci quant au devoir de prudence, nouveauté encore :
http://velobuc.free.fr/principedeprudence.html
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