Le club des villes et territoires cyclables propose, en présence notamment de M. Guillaume GOUFFIER-CHA, député du Val-de-Marne, des mesures de bon sens, de santé publique, d’économies, de cadre de vie, et de promotion des commerces locaux, citons :
« Sur la base de ses propositions pour « Une politique nationale vélo : 10 axes, 40 propositions », le Club des
villes et territoires cyclables a présenté un chiffrage des besoins estimés à 200 millions d’euros par an sur la durée du quinquennat et dans le cadre de la programmation de la Loi d’orientation des mobilités pour :
• la résorption des coupures urbaines et le rétablissement des continuités piétonnes et cyclistes dans les territoires (métropoles et zones de faible densité) ;
• la mise en œuvre d’un programme national de réalisation de réseaux express vélo et de liaisons interagglomérations et de rabattements à vélo vers des modes de transports collectifs ;
• le lancement d’un grand plan ambitieux de stationnement dans les équipements publics, les gares, les opérations de rénovation urbaine ;
• l’accélération de la réalisation du Schéma national véloroutes et voies vertes afin de relier les territoires, les centralités en périphérie des villes, les liaisons inter-pôles et d’amplifier les retombées économiques du tourisme à vélo. »
[…]
« 100 % d’une classe d’âge doit savoir se déplacer à vélo !
Sans attendre la présentation du Plan national vélo interministériel, le Comité interministériel de la sécurité routière a avancé une mesure majeure le 9 janvier 2018, parmi les 18 mesures présentées, attendue par tous les acteurs du vélo pour accompagner le développement de l’usage en toute sécurité. Il s’agit pour les enfants
de généraliser le « savoir rouler » afin que les jeunes puissent acquérir une réelle autonomie à vélo pour l’entrée au collège. Il viendrait s’ajouter aux autres savoirs fondamentaux que les élèves doivent maîtriser à leur entrée en 6ème à l’image du « savoir lire », « savoir écrire », « savoir nager » »
[…]
« Faire du vélo un remède anti-crise
Les retombées économiques directes du vélo représentent déjà 4,5 milliards d’euros en France. Elles peuvent être facilement multipliées par 10 si l’investissement s’intensifie et si l’usage du vélo croît.
Un gisement d’emplois ! Par euro de valeur ajoutée, la teneur en emploi de la fabrication de cycles est plus importante que celle de l’industrie automobile […] Le vélo est
créateur d’emplois de proximité non délocalisables et dynamise l’économie locale. »
Excusez du peu
« L’IKV pour tous
Le décret relatif à la mise en place de l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV) par les fonctions publiques n’est jamais paru. De nombreuses collectivités ont délibéré depuis deux ans afin de proposer l’Indemnité Kilométrique Vélo à leurs agents et certaines, lasses d’attendre la parution du décret, l’ont mise en place.
C’est la généralisation de l’Indemnité Kilométrique Vélo – une mesure recommandée par différents groupes de travail des Assises de la mobilité, efficace et gagnante, et à coût quasi nul pour les entreprises comme pour l’État ! – qu’élus et parlementaires vélo demandent au Gouvernement dans le cadre du Plan national vélo.
Le rapport remis par Matthieu ORPHELIN, député du Maine-et-Loire, à Elisabeth BORNE, ministre des Transports, le 20 décembre dernier, met en évidence que cette généralisation de l’Indemnité Kilométrique Vélo vise à atteindre 1,4 million de salariés cyclistes en 2022 et montre des résultats très encourageants tout
en balayant certaines idées reçues sur les coûts d’une telle généralisation.
Parmi les principaux enseignements de l’étude :
• Le potentiel de cette mesure est énorme : plus de 70 % des déplacements domicile-travail de moins de 5 km sont faits en voiture
.
• Là où elle a été mise en place, l’Indemnité Kilométrique Vélo a prouvé son efficacité. Elle permet de doubler la pratique en moins d’un an, soit de passer de 3% à 6% de part modale
.
• Les bénéfices de l’IKV sont nombreux et quantifiables, notamment sur la santé des salariés : division par deux du nombre de salariés ayant une activité physique insuffisante, réduction des absences (moins 15% d’arrêts maladie pour un salarié cycliste)…
• Les coûts de sa généralisation seront très limités pour les entreprises, comme pour les 3 fonctions publiques puisque, ramené à l’effectif global, le coût moyen de généralisation de l’IKV est, à horizon 2022, de moins de 23€ par salarié et par an dans l’hypothèse la plus ambitieuse (IKV augmentée à 35€/mois et cumulée avec le remboursement de l’abonnement transport en commun).
• Par ailleurs, contrairement aux idées reçues, et même si l’IKV est exonérée de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, l’impact de sa généralisation pour les comptes publics sera très limité. Il est même positif pour les comptes de la sécurité sociale (au moins + 29 M€/an, grâce aux économies de coûts de santé, liées à l’accroissement de la pratique du vélo) et sur les recettes et dépenses fiscales
pour l’Etat (le manque à gagner sur l’impôt sur le revenu est compensé par la hausse des recettes de TVA).
• Nous proposons la généralisation de l’IKV en la rendant obligatoire pour tous les employeurs en moins de 4 ans, pour atteindre l’objectif de 1,4 million de salariés cyclistes en 2022, contre moins de 700 000 aujourd’hui. »
[…]
« Passer réellement du Code de la route au Code de la rue […], protége[r] les usagers les plus vulnérables. »
Lire le communiqué en entier.
Roulez, roulez, petits bolides
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