Balade Passerelles le 19 mars 2022 : 51 participants !

En partenariat avec Ville Hybride, une agence en innovation urbaine active en Ile de France, PTR94 a organisé une balade d’exploration urbaine qui avait pour thème les passerelles du Val de Marne. L’itinéraire avait bien intéressé les stagiaires de vélo école avec qui nous l’avions testé en mai 2021 . Il permet de découvrir une vingtaine d’ouvrages grands et petits qui permettent de franchir les cours d’eau, les voies rapides et les voies ferrées le long de la Marne et de la Seine notamment. C’est un parcours en boucle d’une trentaine de kilomètres très abordable car une grande partie se déroule sur des chemins de halage ou des pistes cyclables.

Grâce au réseau de Michael Silly , le patron de Ville Hybride, ce sont 51 cyclistes qui ont répondu à l’appel et s’élancent depuis Paris le samedi 19 mars. Parmi eux, trois encadrants de PTR 94 (Laurent sur son triporteur, Clément, Philippe) et deux anciennes stagiaires de vélo école qui osent pour la première fois rouler dans un peloton de cette importance. Bravo à elles !

Beaucoup de passerelles ont été construites à une période où les modes actifs – marche et vélo- étaient plus développés qu’aujourd’hui , mais elles reprennent du service aujourd’hui avec l’essor récent du vélo. Premier arrêt : l’énorme passerelle des cables sur la Seine entre Ivry et Charenton, avec ses tags et ses rampes.

La passerelle des cables entre Ivry et Charenton

En remontant à partir du confluent défilent les passerelles sur la Marne : la passerelle d’Alfortville dont l’état est dégradé mais que les élus locaux semblent heureusement prêts à réhabiliter; l’esthétique passerelle de l’Ecluse de Maisons Alfort qu’on ne peut pas emprunter à vélo à cause des marches; la passerelle de Charentonneau bien pratique; les passerelles du Halage et de la Pie entre St Maur et Créteil. Le long de la Marne on emprunte des chemins de halage que les cyclistes doivent partager avec les piétons – toujours prioritaires – et les employés de VNF. On longe aussi l’autoroute A4 en jetant un coup d’oeil aux passerelles piétonnes construites dans les années 1970, peu mises en valeur aujourd’hui. C’est dans ces parages que le vélo de Michael tombe en panne : pédale cassée ! Qu’à cela ne tienne, nous sommes près des quartiers de PTR94 et on lui prête un vélo de rechange en 5 minutes. Un peu plus loin à Créteil, le quartier des îles et ses petits ponts sur les bras de la Marne en surprennent plus d’un!

A Créteil, on quitte le quartier des iles par la rue du Moulin Berson,

Après un coup d’oeil au loin vers le port de Bonneuil depuis la passerelle de la Pie, un raide coteau nous fait quitter la vallée de la Marne pour le quartier du Montmesly, où l’urbanisation de Créteil a commencé dans les années 1960 quand il fallait accueillir de nombreux rapatriés d’Algérie. Descente aussi raide vers le Créteil moderne en traversant la passerelle Mataro, peu connue même des cristoliens. On longe le lac de Créteil près duquel on admire l’imposante passerelle de la Tégéval qui enjambe la voie rapide N406. Il faudrait aussi construire des passerelles comme celle-là sur la Seine qui en manque fort….

Le long du lac de Créteil, des prairies parsemées de pâquerettes

La transition avec le carrefour Pompadour, incontournable point de passage vers l’ouest, est brutale et en effraye plus d’un : le giratoire n’est qu’un gigantesque embouteillage, comment passer ? En mettant pied à terre aux passages piétons on se faufile discrètement entre les voitures immobilisées et deux minutes après, nous avons déjà tous franchi ce carrefour mythique avec une facilité déconcertante. Un peu plus loin, depuis la passerelle de Val Pompadour, on domine le gigantesque réseau de voies ferrées et la gare de triage de Villeneuve St Georges. Pas étonnant que les prochains points de passage ouverts aux cyclistes soient à plusieurs kilomètres de part et d’autre.

Au pont de Choisy le Roi, une piste cyclable confortable permet de traverser la Seine et c’est par la rive gauche que nous revenons vers Paris. On s’interrompt pour commenter la passerelle du gaz entre Alfortville et Vitry, qui est désaffectée et que les collectivités n’ont pas prévu de réhabiliter … ni de démolir. En empruntant l’EV3 le long du fleuve, les arrêts sont moins nombreux : il n’y a guère de passerelles sur la Seine, et la fatigue se fait sentir chez certains. Au pont du Port à l’Anlgais ceux de Nogent et de Créteil bifurquent pour rentrer directement chez eux, on s’échange adresses et documentation.

Un voeu pour conclure : que les collectivités et organismes (Etat, région, département, Territoires, Villes, VNF, SNCF, IDFM, Haropa) travaillent ensemble à entretenir et enrichir ce patrimoine nécessaire aux cyclistes !

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