- Arlésienne
- ou serpent de mer
- ou Calendes grecques
- ou à la Saint-Glinglin
- ou quand les poules auront des dents
- ou à Pâques ou à la Trinité
- ou l’indemnité kilométrique vélo, IKV
: être rémunéré pour aller au travail à vélo, selon un barême, avec un plafond, comme cela existe dans certains pays, dont la Belgique. L’expérience a déjà été mené en France : le bilan est très clair : résumé.
La Fub (Fédération des Usagers de la Bicyclette) communique au sujet de la lenteur et de la limitation, en effet ridicules, de la mise en place de cette mesure, pourtant évidente. Le vélo est en effet actuellement un des seuls moyens de transport à ne pas être encouragé financièrement (contre remboursement même partiel des transports en commun, frais réels aux impots au lieu des 10%, voiture de fonction etc), alors qu’il est un des plus vertueux pour l’individu et pour la collectivité.
De qui se moque t’on ?
Indemnité kilométrique vélo : une timide ouverture au secteur public
« Par décret interministériel en date du 31 août, l’Indemnité kilométrique vélo (IKV), instituée par la loi de transition énergétique du 17 août 2015, puis appliquée au secteur privé sur la base du volontariat des employeurs comme des salariés, vient de faire timidement son entrée dans le secteur public.
Publié au journal officiel du 1er septembre, ce décret ouvre en effet la possibilité aux agents (titulaires ou non) des ministères en charge du Développement durable et du Logement de bénéficier, pendant une période d’expérimentation de deux ans, d’un remboursement de leur déplacement aller et retour domicile-travail effectué à vélo, sur la base de 25 centimes du kilomètre, comme pour les salariés du secteur privé.
Tout en constatant la timidité de la mesure, qui ne concerne qu’une petite partie des salariés du public, la FUB prend acte de cette ouverture qu’elle demande instamment depuis l’an dernier, et du fait que le ministère de l’Environnement ouvre la voie. La présence dans le dispositif du ministère du Logement n’est pas neutre : le vélo doit trouver toute sa place là où on habite, l’impossibilité de le stationner chez soi demeurant encore un frein important à son usage régulier.
La FUB regrette bien sûr que les personnels des autres ministères, comme ceux relevant des collectivités territoriales ou de la fonction hospitalière, demeurent à l’écart de cette IKV voulue par le législateur pour contribuer à réduire la pollution et les autres nuisances dues à l’automobile en ville. C’est l’effet de masse de l’application d’une telle disposition d’intérêt général qui lui donnera tout son sens.
Il reste deux verrous importants à faire sauter. D’une part le plafond des 200 € par an, qui limite l’incitation à choisir le vélo du fait que cette somme ne correspond qu’à une distance de quelques kilomètres du lieu de travail, alors que le vélo à assistance électrique est en train de multiplier par deux ou trois le rayon d’action quotidien du cycliste ; et d’autre part le côté facultatif pour les entreprises privées de proposer l’IKV à leurs salariés.
La FUB encourage tous ceux qui se rendent à vélo au travail, ou souhaitent le faire, à convaincre leur employeur, et espère que l’exemple donné aujourd’hui par le ministère de l’Environnement fasse rapidement tache d’huile dans le public. L’enjeu majeur de tout cela étant la santé, grâce à moins de pollution pour tous et plus d’exercice physique pour chacun. »
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