Nous remercions vivement les services du Conseil Départemental du Val de marne, et le SMER, Syndicat mixte qui construit actuellement la Tégéval (voie verte piétons / vélos / handicapés à 60 millions d’€ entre lac de Créteil et Santeny).


En effet, suite à notre courrier commun de 6 associations, inquiètes, au sujet de la mise en place récente de barrières sur la Tégéval devant le Parc de la Plage bleue, à 2 carrefours, à Valenton : nous avons pu constaté ce 21 mars 2016, lors de cette rencontre de terrain en commun, avec une remorque d’enfants de 90 cm de large, que le Département a procédé à l’enlèvement d’une partie des barrières, ce qui laisse désormais le cheminement libre pour des vélos spéciaux, en famille, ou pour les personnes porteuses d’un handicap mais qui souhaitent garder une mobilité non-motorisée, ou pour le loisir. Il nous est garanti un cheminement actuel et futur libre de 1.5 mètres de large.

Un courrier a fait le printemps, en somme.

Emplacement, à ces 2 intersections, les 2 entrées du Parc de la Plage bleue :
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Rappel en images :
https://partagetarue94.fr/wp-content/uploads/2014/10/demi-chicane.jpg


Nous avons conscience de la raison pour laquelle ces barrières ont été mises en place : prévenir l’installation de gens du voyage et éviter la pénétration de scooter / quad.

Nous espérons vivement -nous ne doutons pas- qu’il sera possible de faire de même là où des barrières rendent le trajet impossible pour les vélos spéciaux, carrioles, tandems, handbike (vélo d’handicapés à la force des mains), les renvoyant sur la chaussée, par exemple :
- à Villecresnes sur la tranchée couverte du TGV (réponse). (future Tégéval)
- à Yerres le long des rivières Réveillon et Yerres
- à Villejuif le long du nouvel aménagement
etc

Nous pensons pour notre part que la lutte légitime contre la plaie des 2 roues motorisés passe entre autres par la verbalisation / confiscation du véhicule, et/ou la vidéo-verbalisation, et qu’elle ne doit pas léser les remorques d’enfants, vélos couchés, handbikes, fauteuils roulants etc : ces usagers ont le droit d’accéder au peu de linéaire interdit aux motorisé, qui subsiste en Ile de France…
Il est convenu la mise en place d’un groupe de travail quant aux dispositifs anti-intrusions.
Nous remercions donc le Département et le SMER sur le fond (cheminement libre désormais), et sur la forme : réponse à notre inquiétude, et visite sur place à vélo.
Cet échange a été une fois de plus l’occasion de comparer les points de vue :
- une vision du vélo « promenade », loisir, balade (défendu par une partie des représentants présents du SMER et du Département),
- avec la vision du vélo tel que nous le pratiquons au quotidien -parfois + de 4000 km/ an pour certains d’entre nous- : utilitaire, avec une vitesse moyenne qui permette d’en faire sur des distances importantes (autour de 20km/h), comme cela peut exister à Strasbourg -en savoir plus– avec le développement de Réseau Express Vélo, au besoin en famille (comme au Danemark ou aux Pays-Bas… où les infrastructures existent, et où en conséquence la voiture sait rester à sa place). Il a été convenu, concernant les conflits d’usages piétons / cyclistes, que les cyclistes se devaient d’être respectueux des piétons : ce dont nous convenons bien volontiers : nous sommes nous-mêmes piétons et mères de famille.
Il a cependant aussi été rappelé de notre part que le piéton n’a réglementairement pas le droit ne serait-ce que de marcher sur une piste cyclable…, encore moins d’y déambuler en gênant ceux pour qui elle est destinée. Une « voie verte » comme la Tégéval est quant à elle destinée à tous, fatalement la coexistence en bonne intelligence prévaut : « route exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons (et des cavaliers). »
Exemple en vidéo, pourtant pas si compliqué, et pas si cher que ça, nous souhaitons juste être traités aussi bien que des automobilistes, c’est à dire disposer d’un réseau, d’un maillage :
C’est donc finalement la question de la place dévolue à la voiture (circulation ou stationnement) et l’espace, maigre, dévolu aux piétons, PMR, et aux cyclistes, cet entre-2, dont il a été question.
Nous pensons que si l’on souhaite que la proportion des gens qui se déplacent à vélo au quotidien augmente, alors les aménagements doivent être à la hauteur, à commencer … par leur être ouvert physiquement.
Il a également été rappelé de notre part que nous souhaitons que tous les aménagements réalisés par le Département et les villes (avec nos impôts donc) soient soumis à concertation préalable, sur plans / vue en coupe : ce qui est loin d’être réalisé actuellement, malgré nos demandes en ce sens depuis 12 ans déjà. C’est l’un des intérêts d’associations comme la nôtre : un retour d’usagers, de pratiquants, avant de dépenser l’argent de tous : une saine gestion en somme.
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