
Cet atelier de plein-air sera doublé d’un nettoyage de printemps avec la machine qui va bien. De quoi repartir sur les chapeaux de roue pour ceux qui ont hiberné. Atelier Mairie de Périgny, de 14h à 17h.
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L’ajout d’une bavette en bas d’un garde-boues permet de garder ses chaussures, son bas de pantalon, voire son vélo, cadre comme chaîne, à l’abri des projections d’eau et de boue.
Les projections pénibles sont surtout le fait de la roue avant, mais également de la roue arrière si vous avez le bonheur de tracter une remorque. Il s’agit enfin d’éviter d’éclabousser les vélos suiveurs, comme des cyclistes sans garde-boues, ou avec des garde boue arrières trop courts, éclaboussant généreusement leur dos mais aussi les collègues derrière eux, et se livrant à des évitements périlleux pour éviter toutes les flaques, risquant de chuter voire de surprendre les autres vélos sur les pistes cyclables.
En effet, les projections ne concernent pas seulement le fait de rouler sous la pluie, elles concernent aussi le fait de rouler dans des flaques résiduelles, nombreuses même par temps sec.
Certains vélos, souvent haut de gamme, sont déjà munis de bavette d’origine, dès l’achat :
http://www.youtube.com/watch?v=5fEjQAqG1cY
On peut, pour moins cher, ajouter une bavette sur un vélo standard, elle se fixe en général en perçant le garde-boues.
On peut la fabriquer avec des matériaux de récupération, notamment en plastique ou en cuir.
On peut aussi l’acheter, moyennant quelques €. Parmi une large gamme de modèles existants, nous avons monté 2 exemples, assez faciles à poser :
- une en plastique, léger, une seule vis, s’emboîte dans le garde-boue (nécessite de choisir la bonne largeur à l’achat, parmi les 3 disponibles, en fonction de votre garde-boue) très facile à monter, d’une marque allemande
- un modèle plus long et plus large, en caoutchouc mais avec une bande métallique, plus lourd, deux vis, un peu plus long à monter, très enveloppante, de type vélo hollandais.




La bavette, tout comme le garde-boues, ne se suffit pas à elle-même. Pour les fortes chutes d’eau, les guêtres (comme les sur-chaussures de motard) : exemples, et le pantalon de k-way (exemple) permettront d’aller travailler à vélo dans de bonnes conditions. Concernant ce surpantalon, il est aussi très pratique pour se protéger du froid lors de températures négatives.
La meilleure protection contre les projections sur le vélo lui-même est finalement obtenue :
- avec des garde-boues enveloppants, suffisamment longs, doublés de bonnes bavettes, exemple :
Garde-boues SKS bluemels, longboard. Source : Cyclo randonnée - avec un garde boue fixé par des tringles (qui viennent se visser sur les œillets de votre cadre), et celle-ci descendant suffisamment bas, surtout dans le cas de la pose d’une bavette lourde. Les tringles évitent que la bavette ne risque pas de venir toucher le pneu en roulant. Ce risque existe plutôt avec l’exemple cité de grande et large bavette type hollandaise, plus lourde et moins rigide. Des garde-boues sans tringles, qui balottent, ne permettent pas ça. Qui dit tringle dit nécessite de présence d’œillet sur votre porte-bagages. En cas d’absence d’œillet sur le cadre, les montages à base de collier de plombier se révèlent parfois hasardeux : ils ne tiennent pas toujours dans le temps.
La bavette est l’un de ces accessoires qui différencie un vélo loisir (VTT par exemple), d’un vélo réellement utilitaire, en le transformant en un véritable moyen de transport, utile au quotidien et en toutes saisons et quel que soit le terrain.
Selon les cycliste, la liste des accessoires utile pourra aussi contenir, liste non-exhaustive et variable selon les cyclistes :
-garde-boues
–éclairage (obligation légale)
-sonnette (obligation légale)
-béquille, notamment pratique pour charger lourdement un vélo de sacoche(s), ou pour placer un enfant dans un siège bébé, ou une remorque
-un ou des antivol(s) : cadenas solide : ils ne se valent pas tous…
– un carter de chaine, pour éviter de coincer le pantalon dans la chaine (risque de chute), et de limiter la projection de graisse sur le pantalon
-un pare-jupe, afin d’éviter que manteau long ou jupe ne viennent ne mettre dans la roue (risque de chute)
– un rétroviseur, qui reste l’un des nombreux moyens d’éviter le risque d’angle mort
– un compteur, pour mesurer la vitesse, mais aussi la distance (et donc l’autonomie d’un vélo à assistance électrique), ou la vitesse moyenne (et donc la forme du cycliste).
-un couvre-selle, qu’il soit amovible ou qu’il soit à demeure sous la selle. Ceci afin de protéger sa selle de la pluie à l’arrêt, et de repartir les fesses au sec :
, etc…
En résumé : se protéger de l’eau à vélo :
- de bons vêtements, y compris sur pantalon et chaussure. Par forcements trop chauds, mais coupe-vent.
- de longs garde boues et de bonnes bavettes
- un bon couvre-selle, pour garder ses fesses bien au sec, voire protéger une selle en cuir de la pluie
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