Préambule :
« Berceau de la bicyclette et hôte de la plus grande course cycliste du monde, la France est,
historiquement, un pays du vélo. Avec 75% des déplacements quotidiens qui font moins de 8 kilomètres, le potentiel est énorme pour son utilisation quotidienne. 5 Français sur 10 seraient prêts à l’utiliser immédiatement pour leurs déplacements quotidiens, si un “système vélo” crédible leur était proposé. Pourtant, malgré ce potentiel – et bien que les retombées du vélo, notamment en terme de santé publique ne soient plus à prouver – notre pays ne pointe qu’au 25e rang sur 27 au niveau européen en termes d’utilisation du vélo avec seulement 2,7% de déplacements effectués à vélo.
Le développement à grande échelle du vélo ne peut reposer sur le seul changement de comportements individuels. Il suppose l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques qui promeuvent de manière systématique et transversale le développement du vélo et, plus largement, des mobilités actives.
La FUB avait interpellé en 2017, dans le cadre de sa campagne « Parlons vélo », les candidats aux élections présidentielles et législatives. Ayant pris note des engagements du Président de la République, des conclusions des « Assises de la mobilité » puis des annonces du gouvernement en la matière, la FUB suit attentivement la mise en œuvre du « plan national vélo » et se mobilise pour une traduction ambitieuse de ces engagements dans le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM).
La FUB appelle ainsi le législateur à se saisir de l’opportunité de cette loi qui fixe de grandes orientations en matière de mobilité pour les prochaines années, dont l’objectif de tripler la part modale du vélo d’ici 2024, afin d’inscrire plus concrètement et de manière transversale le développement du vélo et des mobilités actives.
Nos propositions d’amendements ci-après visent notamment à permettre :
- La reconnaissance d’un droit à la mobilité active et un forfait mobilité durable pour tous
- La création d’un réseau cyclable continu et sécurisé
- Le développement de stationnements vélo sécurisés et une lutte contre le vol
- Une amélioration du transport des vélos dans les trains »
Voir le document à l’aide duquel chacun peut interpeller son sénateur.
Ce qui fonctionne à Strasbourg et sa banlieue peut fonctionner ailleurs en France, pour peu qu’on se donne la peine de construire des aménagements, qu’on incite et subventionne ce qui est bon pour l’individu et la collectivité, ce qui rend de l’espace à tout le monde, crée de l’emploi local non délocalisable, et faire faire des économies et améliorer le cadre de vie de tout le monde :
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