Notre association souhaite relayer l’appel à venir commémorer la mort d’Olivier Couason. Ce dernier fut percuté par un automobiliste sur le quai Gallieni à Champigny-sur-Marne le 19 décembre 2019 et est décédé de ses blessures le 22 janvier 2020.
L’hommage à Olivier aura lieu le dimanche 19 janvier prochain. Ce sera l’occasion de réaffirmer avec ses proches et les associations de défense des usagers que le partage équitable des espaces publics reste à faire.
Rendez-vous le 19 janvier 2025 À 9h45 sur le parking de la base nautique H. Boucher, Champigny-sur-Marne, Rue de la Plage / Quai Gallieni.
Quels sont les dispositifs de visibilité obligatoire ?
Obligatoires de jour comme de nuit :
Au moins un réflecteur sur chaque roue (catadioptre orange à clipser sur les rayons ou bandes réfléchissantes sur les pneus)
Catadioptres orange sur chaque pédale
Catadioptre blanc ou jaune à l’avant
Catadioptre rouge à l’arrière
À savoir : tous ces équipements de visibilité doivent obligatoirement être fournis avec un vélo que vous achetez auprès d’un vendeur professionnel.
Obligatoires uniquement en cas de faible luminosité :
Feu de position non clignotant blanc ou jaune à l’avant
Feu de position non clignotant rouge à l’arrière
Les chasubles fluorescentes ne sont obligatoires que pour circuler sur les routes hors agglomération (mais elles sont autorisées en ville pour gagner en visibilité).
Quels sont les dispositifs de visibilité optionnels autorisés ?
Il est possible d’ajouter sur le vélo et/ou de porter sur soi :
Un feu de position supplémentaire blanc ou jaune et non clignotant à l’avant
Un feu de position supplémentaire rouge et non clignotant à l’arrière
Un feu stop, rouge et non clignotant à l’arrière, indiquant lorsque le vélo freine. Peu de vélos en sont aujourd’hui équipés, mais ils sont utiles pour informer les personnes qui vous suivent que vous ralentissez.
Des feux indicateursde direction,orange et clignotants. Ils doivent être présent à la fois à l’avant et à l’arrière du vélo pour dispenser d’indiquer les changements de direction avec le bras. Là aussi, très peu de vélos sont actuellement dotés de ce type d’équipement.
Des vêtements et des accessoires réfléchissants, tels que des gants, cape de pluie, surpantalon, serre pantalon, etc. Ils augmentent significativement la visibilité de nuit, surtout si les vêtements habituellement portés sont sombres.
Quelles lumières acheter ?
Y a-t-il des normes à respecter ?
Le type de lumières devant être utilisé est peu encadré en France. Pour choisir un matériel garantissant une bonne visibilité sans éblouir les autres usagers, nous conseillons de choisir des équipements détenteurs du label « StVZO » qui assure une conformité à la réglementation allemande.
Le plus simple à mettre en place : Les lumières amovibles alimentées par batterie
Les éclairages amovibles s’adaptent à tous les vélos et s’installent à chaque utilisation ; à l’avant sur le guidon et à l’arrière le plus souvent sur la tige de selle. Il est nécessaire de les retirer chaque fois qu’on stationne le vélo quelque part car ces accessoires peuvent être volés très facilement.
C’est la manière la plus simple de se mettre en conformité et d’assurer sa visibilité lors des trajets nocturnes, mais qui s’avère assez contraignante pour un usage quotidien. Nous ne recommandons cette solution que si vous ne vous déplacez que rarement à vélo par faible luminosité.
Le plus pratique : Les lumières fixes alimentées par dynamo (ou la batterie d’un VAE)
Leur installation est la plus compliquée, mais c’est la solution qui offre le plus grand confort d’utilisation : les risques de vol sont faibles, il n’y a ni pile à remplacer, ni batterie à recharger. Cela permet de ne pas avoir à se soucier de ses éclairages tout au long de l’année.
Pour en bénéficier sans accroc, le plus simple est de prévoir ces équipements lors de l’achat du vélo, en s’assurant qu’il soit équipé d’une « dynamo moyeu » quand il s’agit d’un vélo mécanique (pour les vélos à assistance électrique, c’est la batterie du vélo qui alimente les phares). Sinon, il est possible de faire appel à un professionnel ou de suivre un tutoriel pour réaliser le montage sur un vélo que l’on possède déjà, en installant une « dynamo moyeu » (de préférence) ou une dynamo « bouteille » qui se place contre le pneu (débrayable quand on n’en a pas besoin mais qui crée plus de frottements qu’une dynamo moyeu).
À noter que de nombreux modèles de lumières fixes intègrent un catadioptre, ce qui dispense d’en installer en plus sur son vélo pour être en conformité avec la réglementation. Avec des lumières amovibles en revanche, il faut disposer de catadioptres séparés pour les trajets de jour où l’on n’installe pas les phares.
Une solution intermédiaire : Les lumières fixes alimentées par piles
Les lumières alimentées par piles pourront répondre à certains besoins sans contenter tout le monde. Le fait qu’elles soient vissées au véloréduit le risque de vol par rapport aux lampes amoviblescar des outils sont nécessaires pour les démonter. En revanche, il faudra s’assurer régulièrement de l’état des piles pour ne pas se retrouver sans lumière au cours d’un trajet, ou bien garder sur soi un jeu de piles de rechange pour ne pas être pris au dépourvu. Nous conseillons ce type d’éclairages aux personnes voulant des lumières qui restent en permanence sur le vélo mais dont l’installation reste simple à réaliser. Il est alors préférable d’utiliser des piles rechargeables pour limiter la production de déchets.
Quelles sont les erreurs à éviter ?
Mal orienter le phare avant : son but est d’être vu et de percevoir les obstacles ou l’état de la chaussée, pas d’éblouir les autres usagers de la route ! Il faut donc diriger la lumière avant vers le sol pour éviter qu’elle représente une gêne pour les autres usagers. La norme « StVZO » tient compte de ce problème en évitant d’éclairer vers le haut.
Acheter des lampes amovibles volumineuses : elles encombreront vos poches ou votre sac chaque fois que vous stationnerez votre vélo.
Se tromper de type d’alimentation électrique des éclairages. Les lampes à piles et alimentées par dynamo (ou batterie d’un VAE) se ressemblent beaucoup. Veillez à vérifier sur la fiche produit si le type d’alimentation est celui qui vous convient.
Acheter des éclairages sans vérifier les points de fixation de son vélo. Les feux de position pour porte-bagage ne sont pas compatibles avec tous les modèles en raison de l’écartement des vis qui n’est pas toujours le même. De même, les garde-boue ne sont pas toujours adaptés pour y installer un éclairage.
La Fédération française des Usagers de la Bicyclette (la FUB, dont notre association est membre) anime depuis 2017 une grande enquête périodique sur le vélo au quotidien en France. C’est le « baromètre des villes cyclables ». La dernière enquête a eu lieu en 2021. La 4e édition se tiendra au printemps 2025.
C’est un outil citoyen de construction des politiques publiques puissant.
Il est destiné aux élu·es et agent·es de collectivités, aux associations et aux médias locaux. Il donne des clés de compréhension de leur territoire en s’appuyant sur la parole des habitant·es. Cette parole construit une véritable d’expertise d’usage au quotidien du vélo, permettant d’aider les décideurs à prendre les meilleures décisions en matière de politique vélo.
Le baromètre permet:
d’évaluer les progrès de nos villes depuis la dernière édition, et à identifier les « points noirs »: les zones d’amélioration nécessaires, et à distinguer les meilleures villes cyclable
de sensibiliser les acteurs politiques, les urbanistes et les citoyen·es à l’importance de développer des politiques cyclables efficaces et inclusives
d’encourager le dialogue entre les différents acteurs pour faire émerger des solutions innovantes et durables en matière de politique cyclable
de rapprocher les citoyen·es concernés, dans des actions de tractage et d’échanges vivantes et motivantes
Pour être considérée, une ville doit recueillir un certain nombre de sondages: c’était 50 en 2021.
Pour cela il faudra faire remplir les sondages, un moyen c’est grâce aux tracts, assortis d’un QR code renvoyant vers la plate-forme. Le gros des opérations de tractage c’est pour le printemps, de mars à juin prochains.
Mais d’ici là, on se prépare, on s’organise, et ça passe par le recrutement de référents locaux.
Les personnes référentes seront formées pour bien connaître les rouages de la plateforme en ligne et mettre en place une stratégie de communication et de mobilisation efficace adaptée à leurs communes. Par exemple elles pourront:
Etablir des partenariats avec les autres acteurs locaux pour diffuser massivement l’enquête : collectivité, médias locaux, associations, magasins de sport, etc.
Intégrer les groupes WhatsApp/Facebook de quartiers, de parents d’élèves…
Définir des objectifs locaux pour cette nouvelle édition : qualification de toutes les communes de l’agglomération, recrutement de militants pour son association, etc.
Prendre contact avec le.la référent.e régional.e : La coordination de chaque région sera assurée par un.e référent.e régional.e qui assure le lien avec le national et coordonne la stratégie de la région.
Bref, si vous voulez faire bouger votre ville, vous pouvez d’ores et déjà rejoindre l’organisation, choisir votre commune d’action et préparer les opérations en vous inscrivant via ce formulaire.
Précision [08/12]: si vous vous enregistrez comme référent vélo au nom de l’association, à des fins de meilleure organisation veuillez-nous en informer par un courriel à notre adresse: contact[arobase]partagetarue94[point]fr. On vous fera suivre les infos utiles venant du référent régional…
Les départements ont un rôle-clé à jouer pour le développement du vélo en Île-de-France. Ils gèrent des centaines de kilomètres de routes départementales, qui sont le support privilégié pour un réseau structurant de pistes cyclables.
Pour la première fois, le Collectif Vélo Île-de-France, dont notre association est membre, a compté le nombre de kilomètres de pistes aménagés par les départements franciliens (hors Paris) depuis le début du mandat départemental en 2021. Son bilan est là. A mi-mandat, tous les départements se sont emparés du sujet vélo, mais pas tous à la même vitesse !
Le Val-de-Marne peut ainsi être comparé aux deux autres départements de la petite couronne parisienne, la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine. Il est bon dernier.
S’il a livré des aménagements emblématiques comme le carrefour Pompadour et s’apprête à transformer radicalement des axes incontournables pour le vélo à Vincennes et à Charenton-le-Pont, il avance moins vite que les deux précités. Depuis 2021, il a réalisé trois fois moins d’aménagements que la Seine-Saint-Denis par exemple. Il est parti plus tard (son plan vélo est pour 2024-2030), avec moins de moyens financiers et humains. Voyez les chiffres:
Le Département doit aujourd’hui accélérer la mise en œuvre de son plan vélo adopté en 2023. Pour cela il doit lancer davantage d’études, à la manière des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis. Ce dernier a aujourd’hui une méthode de travail reposant sur la réalisation de plusieurs études en simultané, qui lui permet d’avoir toujours un chantier en cours ou prêt à démarrer.
La mise en place d’aménagements transitoires de qualité pourraient également sécuriser les cyclistes, favoriser la continuité cyclable et permettre de gagner du temps en attendant des travaux plus lourds. Ci-dessous, les associations dont la nôtre proposons une liste de tronçons dont le profil de voirie permet un aménagement transitoire sans difficultés majeures. Ils font tous partie du plan vélo et sont très attendus:
D148, depuis le Pont du Port-à-l’Anglais à Alfortville jusqu’à Joinville-le-Pont, via Maisons-Alfort
D4 à Joinville-le-Pont et Champigny-sur-Marne
D86 à Choisy-le-Roy jusqu’au carrefour Pompadour
D3 à Champigny (incluant le carrefour au croisement de la D3 et D145)
D103 à Charenton-le-Pont, entre le tram des Maréchaux et le rond-point Victor Hugo
D120 (Avenue Georges Clemenceau) à Nogent-sur-Marne
D143 à Fontenay-sous-Bois et place de l’Amitié entre les Peuples
D86 Nogent-sur-Marne et Le Perreux-sur-Marne (incluant le carrefour au croisement avec la D120 à Nogent et le carrefour au croisement avec la D34 au Perreux)
D274 à Vitry-sur-Seine
D252 Route de Mandres à Santeny
Au-delà de ces besoins, le Collectif recommande au département de revoir les moyens humains consacrés à la politique vélo à la hausse, et de mettre en place un comité vélo réunissant les collectivités du département et les usager·ères.
La « bouclette », balade festive et revendicative en bord de Marne le samedi 16 novembre
Place au Vélo sur Marne (PVSM), l’association locale pour Saint-Maur et Joinville, organise une « Bouclette », de 10h à 12h depuis le marché de Joinville jusqu’à la passerelle de la Pie (vers midi) : un événement à la fois festif et revendicatif, pour protester notamment contre les obstacles installés sans concertation par la ville de Saint-Maur devant l’ascenseur de la passerelle de la Pie. Notre billet et le courrier des assos aux élus ici. Nous y serons.
Cette horreur a suscité une émotion sans précédent dans toute la France, et même au-delà de nos frontières. L’action des associations de la FUB et de sa tête de réseau a permis l’émergence d’une prise de conscience nationale sur le sujet des violences motorisées. Grâce à cet élan collectif, la FUB – fédération nationale des usagers de la bicyclette, dont notre association est membre – a pu se placer en contributeur incontournable et exigeant sur le sujet. Elle maintient ainsi une forte pression médiatique et politique. Pour prolonger le mouvement de dénonciation de ces violences, nous avons besoin de l’engagement de chacun et chacune d’entre vous. Nous vous invitons à apporter votre témoignage et/ou à signer et relayer la pétition en ligne « Stop aux violences motorisées« .
Cette pétition doit montrer aux responsables politiques et médiatiques que ces violences ne sont pas un épiphénomène et que les victimes et les citoyens sont nombreux et mobilisée.
Les « Fatbikes », ces gros VAE souvent débridés, posent problème ! Nous en déconseillons l’achat
Notre association est intervenue dans ce reportage de M6 (journal télévisé « 1945 » du 28 octobre 2024) intitulé « Les « fat bikes » envahissent les villes… et leur vitesse inquiète ! ». Ces véhicules à la mode sont souvent débridés donc illégaux, générant des frictions et augmentant les dangers dans les pistes cyclables.
Leurs gros pneus n’ont aucune utilité en ville. Plus lourds et encombrants, ils sont souvent de très mauvaise qualité et difficiles ou couteux à entretenir. Certains de leurs possesseurs ont des comportements détestables. Nous en déconseillons fortement l’achat, et demandons l’application de la réglementation: la commercialisation et la circulation de ces engins doivent être davantage contrôlés pour la sécurité de tous.
Nouveaux aménagements en cours, le Département change de braquet ?
Une série de travaux sont en cours sur la D86 côté carrefour Pompadour, sur la D120 à Vincennes et sur la D6 à Charenton-le-Pont. Nous vous parlions de ceux de Charenton. La communication du département ici.
Satisfaits des aménagements cyclables et marchables de votre quartier ? L’université Gustave Eiffel enquête, le prochain baromètre vélo est en préparation…
Les chercheurs de l’Université Gustave Eiffel étudient la manière dont les caractéristiques des zones urbaines d’un quartier peuvent affecter le comportement de mobilité active, c’est-à-dire le vélo et la marche. À cette fin, l’attitude et la satisfaction à l’égard de la mobilité active, des infrastructures routières et de la qualité des déplacements sont sondées, quartier par quartier. Le questionnaire prend dix minutes, il est bien fait.
Par ailleurs, les assos et leurs collectifs travaillent au prochain « baromètre vélo » dont la campagne se déroulera de mars à juin 2025. L’occasion de distinguer les « points noirs » dans chaque ville et de mettre la pression sur nos élus et aménageurs.
Voitures en double file, accidents, non-respect des piétons : à Vitry ça bouge enfin
Nous avions alerté sur la sécurité désastreuse à Vitry aux côtés d’un collectif de citoyens concernés, après la mort d’un collégien renversé par un automobiliste. Les élus ont réagi depuis avec de premiers travaux, un discours axé sur le partage de la voie publique et un projet de déploiement de la vidéo-surveillance sur deux artères particulièrement dangereuses : la D5 (depuis l’intersection de la rue de la Concorde jusqu’à celle de la rue Watteau) et la D155 (avenues Paul-Vaillant-Couturier et de l’Abbé-Roger-Derry). On attend les décisions municipales bientôt, on espère qu’elles seront bonnes. Un lien vers l’article du Parisien qui fait le tour des évolutions (accès abonnés).
Cyclistes, brillez !
Avec le changement d’heure, la nuit tombe tôt désormais. Pensez à être bien visibles, avec notamment un phare blanc non-clignotant à l’avant, et un phare rouge à l’arrière. Tous les conseils de la FUB sur l’éclairage ici. Cyclistes, brillez!
Nous avions déjà critiqué nos aménageurs pour leur rénovation de la passerelle de la pie sur la Marne, leurs choix contestables à rebours des bonnes pratiques (celui d’un ascenseur notamment, c’est coûteux et souvent en panne). C’était sans compter sur le coup de grâce, décidé dernièrement sans concertation : l’ajout d’une barrière anti-intrusion.
On est le 18 septembre 2024, un utilisateur de handbike – un vélo adapté -, M. Badr Amrani, découvre avec tristesse qu’il ne peut plus passer avec son vélo adapté sur la passerelle : un portillon a été installé, il va devoir faire un long détour. Il se fend d’un coup de gueule sur les réseaux sociaux. Nous le partageons.
Comme trop souvent, ce choix découle du comportement déviant de quelques-uns : des motards ou scootéristes avaient pris l’habitude de passer leur véhicule par l’ascenseur! Comme trop souvent, les aménageurs ont oublié de consulter les usagers concernés. Comme trop souvent, il ont négligé les bonnes pratiques exposées par le Cerema, organisme public expert en la matière. Et comme trop souvent, ce sont les usagers vertueux et vulnérables qui en paient le prix.
Ces barrières ne sont jamais une bonne solution, les associations le répètent à tout bout de champ. Avec les potelets elles gênent, blessent et même tuent des gens. Nous avons eu des signalements de chutes sur la Végétale par exemple. Surtout, ces barrières bloquent en premier lieu les vélos spéciaux, et les personnes à mobilité réduite qui en emploient ou utilisent des fauteuils. Elles nuisent au développement du vélo, à ses usages familiaux et utilitaires – les cargos ou longtails doivent contourner. Face aux comportements déviants, la bonne mesure – la façon claire, efficace et courageuse d’adresser de tels problèmes – passe par les contrôles et les sanctions. La vidéo-verbalisation peut également apporter des solutions, on mesure son efficacité sur la passerelle d’Alfortville, où le problème est contenu malgré l’absence de barrières…
Faisons des ponts et passerelles des points de jonction de nos territoires, ne renforçons pas les coupures à cause de quelques délinquants. Faisons tomber les barrières.
Mardi 15 octobre à 17h45, Paul Varry a été tué à Paris par un conducteur après une altercation alors qu’il circulait à vélo.
Il avait 27 ans. Il militait à l’association Paris en Selle, association membre du collectif Vélo Ile-de-France, comme Partage Ta Rue 94. Comme nous, il défendait la place des plus vulnérables dans l’espace public, des villes apaisées, une juste place pour le vélo. Nous sommes sous le choc, tristes et en colère face à ce meurtre.
Ce drame résonne en chacun.e de nous. En tant que cyclistes, en tant que piétons, nous connaissons trop bien la voiture qui roule trop vite, qui force le passage, qui nous frôle ou qui nous klaxonne d’impatience. La violence motorisée touche piétons et cyclistes quotidiennement, et encore trop souvent impunément.
Un temps national d’hommage est organisé ce samedi 19 octobre à 17h45, à l’initiative de la Fédération des usagers de la Bicyclette. Nous vous proposons de vous y associer, en vous rassemblant devant votre mairie pour rendre hommage à Paul et montrer le refus des Val-de-marnais de se résigner face à la violence motorisée.
Des membres et bénévoles de Partage Ta Rue 94 seront notamment présents devant les mairies de Créteil et de Maisons-Alfort à partir de 17h30.
[Mise à jour du 21/10/2024]
Les rassemblements se sont tenus en France samedi, et des dizaines de milliers de citoyennes et citoyens se sont déplacées dans plus de 300 villes à l’appel de la FUB et des associations franciliennes.
En Val-de-Marne des rassemblements se sont tenus à Créteil, Vitry-sur-Seine, Maisons-Alfort, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés, au Kremlin-Bicêtre, à Champigny-sur-Marne, Villejuif, Nogent-sur-Marne, Cachan, Thiais, Fontenay-sous-Bois, Gentilly et Sucy-en-Brie. Merci aux bénévoles des associations qui ont organisé ça et aux personnes qui sont venues.
Le ministre des transports a réuni les associations ce lundi. Voici le communiqué de la FUB.
La vélo-école de Partage Ta Rue 94 est victime de son succès ! Les futur·e·s élèves doivent s’armer de patience car la liste d’attente est maintenant de deux ans avant de pouvoir commencer les cours. Alors si vous voulez nous aider,
Rejoignez-nous comme monitrice ou moniteur bénévole !
Si vous avez envie d’accompagner des adultes dans l’apprentissage du vélo, depuis l’acquisition de l’équilibre, jusqu’à la circulation en autonomie et dans le respect du code de la route,
Si vous êtes régulièrement disponible les samedis matins, de 9h45 à 12h30 (pas nécessairement toutes les semaines, mais au moins une fois par mois),
Si vous pensez pouvoir vous adapter aux besoins des élèves, faire preuve de patience et de bienveillance,
Envoyez-nous un courrier électronique à l’adresse : velo-ecole@partagetarue94.fr et dites-nous en quelques mots pourquoi vous avez envie de participer à l’activité de la vélo-école. Si vous êtes l’un ou l’une de nos anciens élèves, c’est un atout, car vous avez encore en mémoire les étapes de votre apprentissage !
Nous vous inviterons à nous rejoindre à l’une de nos sessions qui se déroulent à Créteil (quartier de l’Échat). Vous serez d’abord en observation aux côtés des monitrices et moniteurs de l’association, avant de prendre en charge un groupe d’élèves une fois que vous aurez pris vos marques.
12 stations Vélib’ sont enfin mises en service à Créteil depuis le 2 janvier 2025. 3 autres stations ont du retard et sont annoncées pour le mois de mars (Conservatoire Marcel Dadi, UPEC et Sarrazins) : https://www.ville-creteil.fr/mobilite-douce-velib-entre-en-piste
Mise à jour le 10 décembre 2024 :
Vélib’ Métropole nous a enfin répondu ce jour au sujet des 2 stations cristoliennes qui ne figurent toujours pas sur la carte de leur site internet. La société nous informe que les stations auprès du conservatoire Marcel Dadi et de l’UPEC sont toujours prévues et que leur ouverture est envisagée au cours de l’année 2025, sans pouvoir apporter plus de précision.
Mise à jour le 17 octobre 2024 :
Il va falloir faire preuve de patience, l’ouverture des stations est repoussée à janvier 2025 d’après le site de Vélib’ Métropole, voire mars 2025 pour celle du lycée Saint-Exupéry. Les 2 stations manquantes, auprès du conservatoire Marcel Dadi et de l’UPEC ne sont toujours pas répertoriées.
Mise à jour le 2 octobre 2024 :
Alors que l’ouverture des stations Vélib’ de Créteil étaient annoncées pour le 30 septembre 2024, nous découvrons sur le site de Vélib’ Métropole qu’elle est reportée au 31 octobre 2024.
Article original :
Ce lundi 30 septembre, 14 stations Vélib’ sont mises en service dans la ville de Créteil. Elles remplacent avantageusement les anciennes stations Cristolib qui étaient incompatibles avec les vélos en libre service déjà en place dans les communes limitrophes (Alfortville, Choisy-Le-Roi et Maisons-Alfort).
Des promesses d’un meilleur maillage et d’intermodalité
En juin dernier, la ville de Créteil a annoncé l’ouverture de 16 stations Vélib’ à partir de 2024. Au programme, une meilleure répartition des bornes sur le territoire en comparaison aux 10 stations Cristolib, dont les emplacements éloignés des stations de métro et RER ne favorisaient pas l’intermodalité. Avec Vélib’, le service serait accessible depuis tous les quartiers de la ville et à proximité des stations de transport en commun.
Mais le compte n’est pas bon
Pour 16 stations annoncées en 2024, seulement 14 ouvrent le 30 septembre. Nous constatons sur le site de Vélib’ Métropole l’absence des bornes situées devant le conservatoire à rayonnement régional Marcel Dadi (à proximité de l’arrêt du TVM et du métro ligne 8 Créteil Université), ainsi que celles situées au cœur du quartier du Palais (auprès de l’UPEC). L’absence à cette dernière localisation est d’autant plus surprenante qu’il s’agit de l’emplacement d’une ancienne station Cristolib.
Nous avons contacté le service client de Vélib’ Métropole, dont le conseiller a déclaré que ces deux stations ne figurent pas dans la base d’informations à laquelle il a accès. Notre demande de précisions a été relayée auprès de leurs services et nous mettrons à jour ce billet lorsqu’une réponse plus détaillée sera apportée.
Un levier pour rendre Créteil cyclable ?
Nous voyons l’arrivée de ce service à Créteil comme une excellente nouvelle pour favoriser les déplacements à vélo dans la ville. Il manque cependant les indispensables aménagements cyclables de qualité. Nous renouvelons notre demande d’itinéraires sécurisés, permettant de rouler sans craindre le trafic routier et sans conflit avec les piétons. Relier à vélo la station Vélib’ du centre ancien à celle de la base des loisirs relève aujourd’hui de l’exploit. Un tel trajet serait grandement facilité par la réalisation de la ligne V20 (piste cyclable longeant la RD86) du réseau vélo Île-de-France (VIF) dont nous présentions les blocages, malheureusement toujours d’actualité, dans un article précédent.
Madame, Monsieur, Le dimanche 19 janvier 2025, avec des copains et copines cyclistes, vélotafeurs, et promeneurs, et le soutien des…